8.9.11
J'aimerai bien savoir dans quel état était Mat Cothran quand, devant son ordi il a commencé à écrire une suite de mots qui voulaient en fait dire qu'il mettait de côté son projet solo Coma Cinema et surtout quand il a appuyé sur le bouton "publier" qui dirait à tout le monde qu'il ne voit plus la musique comme avant.
On doit ressentir des sentiments uniques à ce moment-là. Quand on cherche les mots ou qu'ils défilent sous les doigts trop vite pour qu'on puisse les rattraper. Quand finalement on se sent près ou au contraire, d'annoncer à n'importe qui qu'on laisse tomber une des choses probablement les plus importantes pour soi. Quand on s'imagine peut-être que des inconnus tenteront de savoir ce qui se cache derrière tout ça.
Mais on ne fait que deviner. Des deux côtés. J'imagine une personne dénuée d'émotions qui écrit. J'imagine des maux pour expliquer tout ça.
Pour l'instant on ne sait pas ce que Mat va faire après les quelques concerts sous le nom de Coma Cinema et éventuellement, quelques titres à venir.
Finalement, ce n'est ni un début, ni une fin. Et cette chanson qui est à la fois un début et une fin sans l'être, qui arrive à joindre le passé et le futur, c'est Coma Cinema qui l'a écrite. Et Sam Ray, un de ses potes l'a reprise pour la peine, sous le nom de Ricky Eat Acid.
Une bonne façon de marquer la chose en fait.
Coma Cinema - Hell
